Nous arrivons le 1er décembre à Beyrouth, c’est l’hiver et il fait 28 degrés : nous expérimentons la sécheresse et la vie sans eau courante pendant quelques jours. A part quelques décorations dans les quartiers chrétiens de la ville, rien ne fait vraiment penser à Noël qui arrive à grand pas. Nous sommes accueillis par des amis d’amis d’amis : Béné et Mustafa un couple franco-libanais fraîchement marié à Chypre. Grâce à eux nous tissons des liens d’amitié avec une troupe de volontaires internationaux et de libanais : Aude, Emilie, Jihad, Aboudi, May, Rita... Une semaine après notre arrivée, nous partons ensemble dans la Bekaa où nous restons bloqués deux jours à cause d’une tempête de neige : l’hiver cette fois est bien là. Nous partageons une superbe maison avec Emilie dans le quartier chrétien de Furn El Chebbek, non loin du musée national. Nous sommes volontaires dans deux associations : Laurent travaille au Centre libanais des droits humains (CLDH) où il participe à un projet de revue de presse et à l’organisation d’un festival du film des droits de l’homme, et Chloé a rejoint la compagnie de danse contemporaine, Maqamat, dirigée par le chorégraphe Omar Rajeh, qui organise le festival international de danse de Beyrouth (Bipod). 2 expériences ouvrant sur de belles rencontres et qui nous permettent de mieux comprendre le pays.
Nous passons Noël et le jour de l’An avec nos amis dans notre vieille maison libanaise au cours de Soirées Saj où nous nous goinfrons de manouchés en substitut à la dinde aux marrons. Nous avons ensuite la visite de Magali pendant la première semaine de Janvier, et nous profitons de sa présence pour faire un peu de tourisme et sortir de Beyrouth. Mi-janvier la situation politique se dégrade nettement avec la chute du gouvernement et les tractations politiques qui déclenchent des manifestations violentes (Cf. notre chronique). C’est dans cette ambiance tendue, dans une ville anormalement calme et sans embouteillage (les gens restant chez eux par précaution) que s’achève notre séjour libanais. Nous prenons le taxi collectif pour Damas le 31 janvier, il fait froid et gris, il neige dans les montagnes, et nous sommes partagés entre un sentiment d’excitation, tant de personnes nous ont vanté les atours de la Syrie, et un brin de mélancolie à l’idée de quitter notre petite vie, nos amis et nos habitudes naissantes.
Petites pérégrinations photographiques
Étape 9 - Beyrouth
Nous passons Noël et le jour de l’An avec nos amis dans notre vieille maison libanaise au cours de Soirées Saj où nous nous goinfrons de manouchés en substitut à la dinde aux marrons. Nous avons ensuite la visite de Magali pendant la première semaine de Janvier, et nous profitons de sa présence pour faire un peu de tourisme et sortir de Beyrouth. Mi-janvier la situation politique se dégrade nettement avec la chute du gouvernement et les tractations politiques qui déclenchent des manifestations violentes (Cf. notre chronique). C’est dans cette ambiance tendue, dans une ville anormalement calme et sans embouteillage (les gens restant chez eux par précaution) que s’achève notre séjour libanais. Nous prenons le taxi collectif pour Damas le 31 janvier, il fait froid et gris, il neige dans les montagnes, et nous sommes partagés entre un sentiment d’excitation, tant de personnes nous ont vanté les atours de la Syrie, et un brin de mélancolie à l’idée de quitter notre petite vie, nos amis et nos habitudes naissantes.
Petites pérégrinations photographiques
Étape 9 - Beyrouth
Étape 10 - Les restes du Liban
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