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Le périple


Ceci n’est pas un tour du monde !
  
Nous nous lançons dans un voyage d’environ 12 000 kilomètres autour de cette mer intérieure, carrefour entre 3 continents, qu’est la Méditerranée. C’est un vieux rêve que nous avons décidé de réaliser : découvrir à la voile chaque recoin de cet immense lac, en prenant le temps d’une année complète. Malheureusement, nous nous sommes rapidement résignés face à la difficulté de voyager en voilier : il aurait fallu pour cela savoir naviguer et posséder un navire ce qui aurait repoussé de plusieurs années notre aventure et nous ne pouvions plus attendre. Mais l’envie de voyager sur l’eau demeure, c’est pourquoi nous privilégierons autant que possible ce mode de transport : soit en ferry, soit qu’un vieux loup de mer au coeur tendre accepte de nous embarquer comme équipiers. 

Prendre le temps de la traversée, voir pointer à l’horizon la terre de destination, autant de chose que l’avion ne permet pas. Nous avons donc décidé de ne pas prendre l’avion, enfin presque pas, car nous commençons par enfreindre cette règle pour notre premier trajet qui relie Paris à Venise. Venise où tout commence par quelques courtes journées romantiques avant de traverser l’Adriatique pour rejoindre la Grèce en ferry. Nous passons environ un mois en Grèce puis nous partons vers la Turquie par les îles de la mer ionienne. De la Turquie, nous nous rendons à Chypre, par la partie turque, et de Chypre au Liban. D’aucuns nous feront observer que nous omettons la Slovénie, la Croatie, la Bosnie et l’Albanie et que notre tour n’est de fait pas exhaustif. Nous assumons et nous préférons laisser un peu de mystère derrière nous pour mieux y revenir. 

Une fois au Liban, nous entrons en terre arabe pour y rester au moins six mois, avec l’idée de se fixer un mois dans chaque pays, le temps de s’imprégner de la vie locale, de faciliter les rencontres. Du Liban nous passons en Syrie, sans doute par la terre cette fois-ci. Puis nous devons quitter la proximité de la mer pour contourner Israël, non pas par choix cette fois, mais par nécessité car la politique des visas de la majorité des pays arabes nous l’impose, consigne de la ligue arabe oblige. Nous passons donc par la Jordanie et nous relions l’Egypte par le Golfe d’Aqaba sur les rives de la mer Rouge. Après l’Egypte, la Libye reste une inconnue du fait des conditions d’entrée assez contraignantes, enfin toutes aussi contraignantes que pour un Libyen souhaitant se rendre en France, une réciprocité somme toute bien méritée. Puis la Tunisie, puis l’Algérie, puis le Maroc et enfin Gibraltar, l’Andalousie et la Catalogne avant de boucler notre tour dans le Languedoc et la Provence. Sète ou Marseille sera notre port d’arrivée, mais on est pas pressé...
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Les points et les lignes verts correspondent aux étapes et aux trajets que nous avons effectués, les points et les lignes rouges sont les étapes et les trajets qu'ils nous restent à faire.